Ces personnes ont condamné les conditions de détention et les dangers qui menacent la santé de ce chef religieux, détenu par un gouvernement anti démocratique, et demandé des mesures urgentes de traitement.
Les différents signataires, personnalités politiques, de sécurité, universitaires, militaires, spécialistes économiques, médias et responsables religieux, ont adressé leur lettre au Secrétaire général de l’ONU.
Le cheikh Zakzaki a été emprisonné à plusieurs reprises pour sédition et atteinte à l'ordre public, sous les différents gouvernements nigérians d’Olusegun Obasanjon d’Abacha et de Buhari, depuis neuf ans, dans les prisons d'Enugu, de Port Harcourt et de Kaduna.
En septembre 2009, le gouvernement d’Abacha l'a arrêté et a détruit le centre islamique et sa résidence à Zaraya.
Le 13 décembre 2015, l'armée nigériane a attaqué le centre islamique « Baqiyatollah », arrêté et blessé le cheikh Ibrahim Zakzaki, accusant ses partisans d’avoir voulu assassiner le chef d'état-major du Nigeria dans la région de Zaraya.