La djihadiste Inès Madani a été condamnée lundi 7 juin en appel à Paris à trente ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté, pour un attentat manqué, aux bonbonnes de gaz, près de Notre-Dame de Paris en septembre 2016.
La cour d’assises spéciale a confirmé la peine infligée en première instance à la jeune femme de 24 ans, mais en l’assortissant, cette fois, d’une période de sûreté, conformément aux réquisitions de l’avocat général.
Six bonbonnes de gaz
Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016, Inès Madani et une autre djihadiste, Ornella Gilligmann – condamnée définitivement à vingt-cinq ans de réclusion – avaient garé une voiture contenant six bonbonnes de gaz devant la terrasse bondée d’un restaurant situé près de Notre-Dame de Paris, et avaient essayé d’incendier le véhicule avec du gasoil. Seul ce mauvais choix de carburant, difficilement inflammable, avait permis d’éviter une explosion meurtrière.
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